1975
1975 | Les événements.
Radio-Andorre est enfin autorisée à augmenter sa puissance.
La dernière augmentation de puissance de Radio-Andorre date de 1964. A cette époque, elle avait mis en place un nouvel émetteur mais la puissance avait été réduite à 250 kw car les travaux furent interrompus par la société de distribution électrique andorrane, la FHASA. Cette société assurait la production et la distribution électrique en Andorre et gérait le barrage hydroélectrique du Lac d'Engolasters situé au pied de l'antenne. Le gouvernement français, bien qu'actionnaire minoritaire, avait des moyens de pression sur la Fhasa, car sa production insuffisante nécessitait fréquemment que la France approvisionne l'Andorre en électricité. Sous prétexte que les ondes électromagnétiques de l'antenne de Radio-Andorre risqueraient de nuire à la santé du gardien du barrage, la Fahasa avait obtenu la suspension des travaux. Un long procès commença et ne trouvera son dénouement qu'en mars 1975 : Radio-Andorre gagne contre la Fhasa et elle est enfin autorisée à augmenter sa puissance. Malheureusement, elle n'en a plus vraiment les moyens et le matériel a été utilisé pour lancer Radio-Antilles. Cela nécessiterait de lourds investissements sans avoir la certitude de rattraper le retard pris sur sa concurrente Sud Radio et sans garantie de pouvoir amortir cet investissement alors que la concession de 1961 arrive à terme en 1981. La station procédera néanmoins, dès 1976, à des travaux destinés à améliorer de son confort d'écoute grâce au soutien de RTL
Chronologie - 1975
-
1975 :
Gilles Marquet remplace Marcel Degoy à la Direction de Radio-Andorre. Avec Jean-Louis Marquet, ils deviennent co-directeurs de la station.
-
mars 1975 :
Radio-Andorre gagne son procès contre la Fhasa.
-
juillet 1975 :
RMC Italie s'installe progressivement sur la fréquence 701 Kc de Radio-Andorre.
-
24 septembre 1975 :
Jean Delvigne envoie un courrier de protestation aux autorités andorranes contre le brouillage de RMC..
-
2 oct 1975 - 22 nov 1975 :
Conférence de L'UIT à Genève. L'Andorre n'y est pas officiellement représentée.
-
20 novembre 1975 :
Décès du général Franco.
-
16 décembre 1975 :
Radio-Andorre réactive son émetteur Ondes Courtes chaque jour vers 11h sur 5995 kHz. L'émission qui ressemble à des essais relaie le programme Ondes Moyennes.
RMC brouille Radio-Andorre
L'État français avait tenté de brouiller Radio-Andorre à la fin des années 40 en mettant en service un émetteur de brouillage. Mais la justice avait jugé ce brouillage illégal et il avait dû cesser. Plus subtilement, en cette année 1975, on assiste à nouveau à un brouillage de Radio-Andorre par la station en langue italienne de Radio Monte-Carlo, propriété de la Sofirad, elle même propriété de l'État français. Cette station émettait sur 205 mètres depuis l'émetteur de Fontbonne depuis 1966 lorsque cette longueur d'ondes avait été libérée par RMC France. Avec la mise en marche du nouvel émetteur Ondes Longues de RMC à Roumoules, l'ancien émetteur du Col de la Madone est affecté à la station de langue italienne de RMC sur une nouvelle fréquence : le 428 mètres, 701 kc. Les 2 fréquences 205 mètres et 428 mètres vont diffuser le même programme en langue italienne avant que le 428 m devienne sa fréquence définitive. La puissance du 205 mètres ne pouvait pas être augmentée car cela aurait entraîné le brouillage de la station de la RAI à Turin. C'est donc le 428 mètres qui va bénéficier d'une puissance accrue. Or le 428 m c'est, comme par hasard, la longueur d'ondes de Radio-Andorre. Cette fois ce brouillage pose de véritables problèmes de réception à Radio-Andorre sur une grande partie de sa zone d'écoute où elle n'est plus audible depuis l'été 75. Le 24 septembre 1975, Jean Delvigne, le Président de Radio-Andorre, adresse aux deux co-princes, par la voie de leur viguier respectif, une lettre leur demandant de prendre des mesures pour faire cesser cette agression délibérée contre une station andorrane dont la fréquence appartient à l'Andorre et compromet sa souveraineté. Malheureusement ces protestations seront sans effet car la répartition des longueurs d'ondes internationales relève de l'U.I.T (Union Internationale des Communications) qui se réunit justement à Genève en cet automne 1975. Lors de cette conférence internationale l'Andorre n'est pas représentée officiellement, bien que disposant de deux émetteurs sur son territoire, celui de Radio-Andorre et celui de Sud-Radio. Il n'en est pas de même de la Principauté de Monaco qui est membre à part entière de cet organisme international et qui peut imposer ses fréquences pour RMC. Les intérêts de Sud Radio vont être défendus par le représentant français et ceux de Radio-Andorre le seront par le représentant espagnol, qui n'a été mandaté par personne, ni par Radio-Andorre ni par les autorités andorranes. D'ailleurs ce représentant espagnol, qui avait même considéré dans un premier temps qu'il représentait les intérêts des deux stations andorranes, avant de se limiter à ceux de Radio-Andorre, n'a eu aucune réaction face à la puissance de l'émetteur italo-monégasque de la Sofirad et ne va pas défendre les intérêts de Radio-Andorre. RMC Italie a été légalisée sur la fréquence de 701 kc et avec une puissance qui constitue une véritable gène pour Radio-Andorre. Ce nouveau coup porté à Radio-Andorre va lui causer un grave préjudice, va l'amputer d'une partie de son auditoire et donc l'affaiblir encore un peu plus sur le marché des annonceurs.

Disparition de Franco.
Le régime franquiste, qui avait soutenu les différents projets radiophoniques de Jacques Trémoulet en Espagne et avait été bienveillant envers Radio-Andorre dès ses premières années, connaît ses derniers moments en 1975. Son leader, le général Franco, avait souhaité le retour de la monarchie après son décès. Le prince infant d'Espagne Juan Carlos de Bourbon avait été désigné comme successeur à la tête du royaume d'Espagne. Franco va connaître une longue agonie malgré les communiqués d'une presse soumise à la censure qui minimise sa maladie. Il souffre de plusieurs affections dont la maladie de Parkinson, d'attaques cardiaques multiples, etc... En 1975, il est maintenu en vie artificiellement jusqu'au 20 novembre 1975, date à laquelle son décès est annoncé. Toutes les radios espagnoles, pour respecter le deuil national, vont être contraintes de ne diffuser que de la musique classique et aucune émission publicitaire durant un mois. Radio-Andorre ne modifiera en rien ses programmes.Radio-Andorre avait toujours évité toute maladresse et critique contre le régime franquiste en gardant une neutralité politique et en évitant les provocations inutiles. Lorsqu'elle avait décidé de diffuser des bulletins d'information en espagnol à partir de 1966, elle avait accepté la présence d'un censeur à la station est s'était contrainte à ne diffuser que les communiqués de presse de l'agence officielle espagnole EFE. Pourtant les animateurs étaient aussi les propres programmateurs musicaux de leur émissions et la coordinatrice des programmes, Juana Tellez, n'avait pour rôle que d'éviter de trop nombreux doublons dans une même journée et de respecter le passage de quelques artistes en fonction d'accords avec les maisons de disques. A Radio-Andorre, il n'y avait pas une programmation imposée d'en haut mais il arrivait que le directeur de la station interdisait, par note de service, la diffusion de disques antifranquistes, comme il le faisait aussi pour les paroles de chansons qui pouvaient porter atteinte aux bonnes mœurs pour ne pas choquer la moralité catholique de la principauté d'Andorre et de l'Espagne. A ce titre, les chansons anticléricales de Georges Brassens, les idées anarchistes de Léo Ferré ou communistes de Jean Ferrat faisaient l'objet d'un contrôle pointilleux à chaque sortie d'un nouveau disque afin de ne jamais être en porte-à-faux vis-à-vis des autorités espagnoles ou andorranes..
Mais en cette année 1975, juste avant le décès de Franco, un artiste avait probablement échappé à cette auto-censure, c'est Georges Moustaki. Le jeune animateur Christian Lenne (pseudo de Christian Borde), fraîchement engagé, décida de programmer, à dessein, la chanson de Moustaki "Flamenco" dont les paroles sont les suivantes :
"Qui le premier pourra chanter
Les accords de la liberté
Qui chantera le flamenco
Dans une Espagne sans Franco
Ce sera fête ce jour là
Et moi je voudrais être là
Pour écouter le flamenco
Le vent de l'histoire a tourné
Près de la Méditerranée
Le vent de l'histoire a tourné"
Gilles Marquet lui fit part immédiatement de sa colère et de sa désapprobation. Mais Christian Borde récidiva dès le lendemain en diffusant un groupe chilien ""Quilapayun", chantant la résistance à la dictature, en espagnol. Cette fois, le directeur ne vit rien de subversif dans ce choix de musique latino américaine. Selon Christian Borde, cette réaction n'était due qu'à l'absence de maîtrise de la langue espagnole par le patron de la station. Peut-être aussi que la première réaction de pure forme et sans conséquence, et l'absence de réaction pour la seconde, anticipaient déjà une auto-censure plus relative et moins motivée de Radio-Andorre. D'ailleurs Christian Borde quittera la station de son propre chef quelques mois plus tard et entamera une carrière dans l'audiovisuel puisqu'il passera par RMC avant de travailler pour Canal + sous le pseudo de "Jules Edouard Moustic" dans l'équipe du "journal de Groland", journal d'une petite principauté fictive.
Quant à l'Espagne, le vent de l'histoire va effectivement tourner avec la disparition de Franco. La démocratie va s'y imposer et la "Movida" va pulvériser la censure, les mœurs rigides et le conformisme catholique. Les médias ont seront aussi le reflet.
Nouvelles tensions entre Radio-Andorre et Eirasa.
La société espagnole Eirasa et son représentant Luis Ezcurra, qui s'estime toujours propriétaire de Radio-Andorre, vont à nouveau faire pression auprès des héritiers Trémoulet. A plusieurs reprises, au cours de l'année 1975, des événements vont provoquer des tensions entre Luis Ezcurra et Radio-Andorre. Le 20 juin 1975, il va rencontrer à Madrid l'avocat de Radio-Andorre, Maître Juan Sansa, suite à une demande d'inventaire des équipements de la station restée sans réponse. En effet, les époux Comminges et la Direction de Radio-Andorre se refusent à communiquer à Eirasa des informations sur le patrimoine de la station. D'autant qu'Eirasa n'a jamais fourni le moindre appui technique à Radio-Andorre et que c'est RTL qui a apporté sa logistique et son aide matérielle pour améliorer le confort d'écoute. Ce rapprochement avec RTL va d'ailleurs courroucer Luis Ezcurra qui s'estime, à juste titre, écarté des décisions stratégiques de Radio-Andorre. Il interviendra même auprès de Serrano Suner pour qu'il fasse pression sur les époux Comminges en prétextant une tentative de vente de la station à RTL. Maître Juan Sansa lui expliquera que seul un accord technique a été signé avec RTL et qu'il n'a jamais été question de vente. Luis Escurra fera comprendre que si la station est vendue à RTL il lancera son propre émetteur en Andorre avec l'indicatif "Radio-Andorre" et pour cela, qu'il se passerait de l'accord du co-prince épiscopal et qu'il aurait le soutien du gouvernement français qui n'a qu'un seul but depuis la Libération : mettre fin aux activités de Radio-Andorre.Autre motif de mécontement de Luis Ezcurra : lors de la conférence de l'UIT à Genève en octobre 1975, Jean-Louis Marquet s'était déplacé pour écouter les débats sans, hélas, pouvoir défendre les intérêts de la station puisque l'Andorre n'était pas représentée dans cette institution. Cette présence sera reprochée par Luis Ezcurra qui estimait que la direction actuelle de la station n'avait aucun droit de représenter la station dans les institutions internationales. Les intérêts de Radio-Andorre n'ayant pas été défendus par l'Espagne qui s'était arrogé le droit de la représenter, début octobre 1975, Jean Delvigne rédigea une note destinée au Dr Nemesi Marques, secrétaire du co-prince épiscopal, en charge des questions de la radio en Andorre, afin de demander l'adhésion de l'Andorre à l'UIT.
Enfin, nouvelle friction entre Luis Ezcurra et Radio Andorre le 5 décembre 1975 : il envoie un télégramme à la Direction de Radio-Andorre lui reprochant d'avoir fait une demande d'adhésion à l'UER (Union Européenne de Radio-Télévision). S'estimant seul autorisé à faire ce genre de demandes, il exige une explication immédiate de ces faits. Le 26 décembre 1975 Luis Ezcurra envoie un nouveau télégramme expliquant que le Directeur de l'UER s'était excusé car il avait pris une demande de renseignement pour une demande d'adhésion. Mais il met en garde la direction de Radio-Andorre de n'entreprendre aucune démarche internationale sans avoir au préalable demandé l'autorisation à la direction de la radiodiffusion espagnole.
1975 | Les programmes
La véritable innovation de l'année est la multiplication des petites émissions de jeux tout au long de la journée : "Le Hit est à vous", "Mémoire es-tu là ?", "Disque d'Or", "Message secret", etc...
Enfin les émissions décentralisées de Radio-Andorre sur Canet-Plage durant tout l'été deviennent une véritable institution. L'ex "Opération Vacances" prend désormais le nom de "Midi Plages en fête". C'est essentiellement Alain Tibolla qui anime l'émission et reçoit les vedettes de passage en Languedoc-Roussillon. Cette année ce sont Serge Lama, Claude François, Johnny Halliday, Carlos, Les Compagnons de la Chanson et Michel Sardou qui se relaieront au micro de la station à Canet Plage.
D'autres animations seront proposées à partir de la régie mobile de la radio dans d'autres stations touristiques de la côte du Languedoc-Roussillon.

Lundi 6 octobre 1975 | Grille de programmes
◼︎ 09h00 : SCHERZO : un programme plus spécialement destiné à la femme, préparé et présenté par Chantal. Des conseils, des renseignements pratiques et des jeux. ◼︎ 10h00 : Le Hit est à vous : émission-jeu ◼︎ 11h00 : Etat des routes ◼︎ 10h35 : Jeux ◼︎ 11h00 : Les recettes de Chantal.
◼︎ 12h00 : MIDI PANORAMA, une émission magazine, réalisée et présentée par Lionel Cassan ◼︎ 12h15 : météo ◼︎ 12h30: Sujets actuels ◼︎ 12h45 : Etat des routes ◼︎ 13h30 : Spécial Midi-Pyrénées depuis Toulouse, présenté par J.J. Debezy et R. Marcet. Interviews de personnalités ◼︎ 13h45 : Mémoire es-tu là ? jeu ◼︎ 14h30 : A qui sont ces ovnis qui sifflent sur nos têtes ?
◼︎ 15h00 : STUDIO 428 : Une émission jeune préparée et présentée par Alain Tibolla ◼︎ 15h00 : On le dit mais on dit tellement de choses : Échos et potins sur le show-business ◼︎ 16h15 : Ils ont fait chanter le monde ◼︎ 17h30 : Rock Music
◼︎ 18h00 : EVENING CLUB, un programme de Patrick Obrelli ◼︎ 18h30 : Hit Panorama ◼︎ 19h00 : Courses ◼︎ 19h30 : Disque d'or. Jeu ◼︎ 19h45 : Sur tous les stades: ◼︎ 20h00 : Message secret. Jeux ◼︎ 20h05 : Midi Spectacle Actualité ◼︎ 20h40 : Bulletin d' Informations
◼︎ 21h00 : BONSOIR L'EUROPE, l'émission internationale de Radio-Andorre ◼︎ 21h15: EVA : la mode, les conseils, des potins... en musique ◼︎ 21h40 : La chronique andorrane de Sicoris ◼︎ 21h45: Émission religieuse ◼︎ 21h50 : Informations ◼︎ 22hh00 : La musique de nos jours ◼︎ 22h30 : Radio 60 : Variété, humour, informations sportives, tout sur l'automobile et le concours "qui est-ce ?" ◼︎ 23h30 : Radio-cassette : Trente minutes ininterrompues de variétés choisies par les auditeurs
◼︎ 00h00 : Informations ◼︎ 00h05 : La radio en votre compagnie
◼︎ 01h00 : Fin des émissions
1975 | Équipe
Gilles Marquet : le retour.
Après près de 5 ans d'absence, Gilles Marquet revient en première ligne à Radio-Andorre puisqu'il est nommé enfin Directeur Général en remplacement de Marcel Degoy qui prend sa retraite. Gilles Marquet n'avait jamais été totalement absent puisque depuis le quotidien "La Dépêche du Midi", il continuait à entretenir des relations avec Radio-Andorre et assistait chaque été aux émissions de Canet-Plage organisées conjointement par la Dépêche du Midi, Radio-Andorre et le Midi Libre. Ce retour va engendrer quelques modifications dans l'organigramme de la station. Son frère, Jean-Louis Marquet, Directeur Technique de la station assumait aussi les fonction de Directeur Général Adjoint à Toulouse. Désormais, il co-dirige la station avec Gilles Marquet et revient en Andorre. Chacun a son domaine d'intervention, Gilles s'occupe essentiellement du contenu des programmes, des animateurs et de l'administration de la station depuis Toulouse. Jean-Louis a en charge les équipes techniques, le fonctionnement de l'émetteur et des retransmissions décentralisées. Mais les deux directeurs vont être habilités à représenter la station lors des négociations avec les autorités andorranes ainsi qu'avec les administrations et les entreprises françaises ou espagnoles partenaires ou concurrentes. Avec Jean Delvigne, Président de la station et responsable de Midi Media à Paris, ces trois hommes vont unir leurs forces pour tenter de sauver l'avenir de la station menacée de toute part et dont la perspective d'un non renouvellement de la convention à l'échéance de 1981 devient une hypothèse probable.Claude Baylet ayant quitté la station, c'est désormais Alain Tibolla qui va assurer la tâche de Directeur des Programmes.
Départs et arrivées de l'année.
Après Gérald Chaland et Claude Baylet (qui était resté basé à Paris et qui va devenir désormais un animateur free-lance), d'autres animateurs vont quitter Radio-Andorre en cette année 1975 : Daniel Pyrène, David Gérard, Pamela, vont quitter la station en début d'année. Yves Delmont, Patrick Obrelli, Jean-Claude Gil vont également partir pour d'autres horizons en fin d'année.Le dernier animateur qui sera embauché par Marcel Degoy est Jean-Pierre Bonnet qui restera à la station jusqu'en 1979.
Une des premières tâches de Gilles Marquet, à son retour à Radio-Andorre, va consister à reconstruire une nouvelle équipe d'animateurs. Il va embaucher deux nouveaux animateurs et une nouvelle animatrice mais leur nombre sera à la baisse.
Chantal Bali, dont seul le prénom sera annoncé à l'antenne, remplace désormais Pamela pour l'animation des émissions du matin.
Deux jeunes animateurs vont également débuter leur carrière à la station : Lionel Cassan et Christian Lenne.
Ces deux animateur entameront ensuite une belle carrière à la radio et surtout à la télévision. Lionel Cassan, restera à Radio-Andorre jusqu'en 1978, puis après un passage de 10 ans à Sud Radio, il sera chargé de l'animation des émissions du matin sur Antenne 2 (futur France 2) puis on le retrouvera à RMC, à RTL2 et de nouveau à la télévision sur "Club Télé-Achat".
Quant à Christian Lenne, de son vrai nom Christian Borde, c'est sous un autre nom qu'il fera une longue carrière, puisqu'il s'agit de "Jules-Edouard Moustic" qui fera partie de l'équipe du Journal de Groland sur Canal +, après un passage par RMC.
Il quittera Radio-Andorre au bout de 9 mois.
Organigramme - 1975
-
Président :
Jean Delvigne
-
Directeurs Généraux :
Gilles Marquet
Jean-Louis Marquet
-
Directeur des programmes :
Alain Tibolla
-
Services artistiques
Juana Tellez
Animateurs français :
Jean-Jacques Debezy (Toulouse)
Robert Marcet (Toulouse)
Daniel Pyrene
Lionel Cassan
Jean-Claude Gil
Chantal Bali
Patrick Obrelli
Claude Ferran
Yves Delmont
Christian Lenne
Animateur catalan :
Rosendo Marsol
Animateurs espagnols :
Gualbert Osorio
Angelines Gutiérrez
Responsable de la Publicité :
Montserrat Rodriguez
-
Techniciens émetteur :
Jean-Louis Marquet
Techniciens :
Paul Cousse
Gösta Anderson
Miguel Castillo
Firmy Malleu
-
Opérateurs du son :
Opérateurs du son :
André Coll
Edouard Monzo
Ramon Sanchez
Jean Delsol
Francis Lasso
Ricardo Pedrosa
Marc Pariente
-
Administration :
Administration :
Claude Codina
Anna Doladé
Mercedes Puigcercos
Carmen Valencia
Hélène Sanchez
Les biographies.
1975 | Informations techniques
Identification
Logo :
Indicatif :
"Aqui Radio-Andorra, emisora del Principado de Andorra
Ici Radio-Andorre, émission de la Principauté d'Andorre"
Fréquences
Ondes moyennes :
428 m - 701 Kc
Émetteur :
Brown Boveri
Puissance : 250 kw
Ondes courtes :
50,04 m - 5995 kc
Émetteur :
Brown Boveri
Puissance : 25 kw
Adresses
Studio :
Roc des Anelletes
BP 1
Andorre-la-Vieille
Principauté d'Andorre
Émetteur :
Encamp
Principauté d'Andorre
Régie publicitaire
Pour la France :

- MIDI MEDIA
16 rue de Passy - Paris 16e
44 rue Bayard - 31000 Toulouse
Pour l'Espagne :
- PIRSA Diego de Leon, 50 - Madrid
- CASCASA Paseo de Gracia, 12 - et RAPRO Obispo Catala, 40-42 Barcelona
1975 | Documents
Plaquettes

Articles de presse


Documents internes

Archives sonores

source : Claude Gourgues (Patrick Obrelli)

source : Claude Gourgues (Patrick Obrelli)

source : Claude Gourgues (Patrick Obrelli)

source : Claude Gourgues (Patrick Obrelli)

source : Claude Gourgues (Patrick Obrelli)

source : Claude Gourgues (Patrick Obrelli)
1975 | Sources.
Sources bibliographiques :
- FRANK
TÉNOT -
Radios Privées Radios Pirates - Ed Denoël 1977
- RENÉ DUVAL - Histoire de la Radio en France - Ed Alain Moreau 1980
- CHRISTIAN
BROCHAND -
Histoire Générale de la Radio et de la Télévision en France
Tome 2 1944-1974 - CHR La Documentation Française - 1994
- EUGENIO GIRAL QUINTANA - La radiodifusión en Andorra. Política, economía y espacio comunicacional en un país dependiente - Université de Barcelone - 1988
Crédits photographiques de cette page.
- Antennes : Photo DR - Archives privées de Jacques Chareyre
Documents
internes :
- Archives
privées de Patrick Obrelli
- Journal
L'Union à Reims - Archives privées de Georges Maltot
Archives
sonores :
- La totalité des archives sonores de cette page proviennent des archives personnelles de Patrick Obrelli (Claude Gourgues)
Plaquettes
:
- Plaquette
"Midi Plages en fête" : Archives personnelles de Jacques
Chareyre
Informations et témoignages :
- Jean-Louis Marquet, Georges Maltot, Patrick Obrelli, Christian Borde.
- Relations
entre Radio-Andorre et Eirasa : Témoignage de Jean-Louis
Marquet.